Présentation

DONNEES GEOGRAPHIQUES

La commune compte 3 cours d’eau répertoriés:

  • le ruisseau Mess (en langue du pays: Messer) qui prend sa source à Schouweiler, trav- erse Sprinkange et Bettange pour se jeter dans l’Alzette à Noertzange ;
  • le ruisselet Tajel rejoint la Mess dans le jardin de la Mairie à Schouweiler ;
  • le ruisselet Gëlden part à Dippach et atteint la Mess à Bettange.

Les lieux dits « Iewescht Péitruss » et « Ennescht Péitruss » à Dippach (à la hauteur de la rue des Romains) témoignent de la source du ruisseau Pétrusse qui traverse les pâturages de Dippach et de Bertrange, pour atteindre ensuite la ville de Luxembourg et se vider dans l’Alzette.

Il est intéressant de noter, par ailleurs, que la commune de Dippach se trouve à cheval sur les bassins fluviaux Moselle/ Rhin d’une part et Chiers/Meuse d’autre part. (Voir à cet effet la carte ci-dessus).

ARMOIRIES

Des gueules au griffon d’or, à la bordure de sable chargée de huit socs de charrue d’or.

Le griffon est emprunté aux armes d’une famille « de Bettingen » (de gueules au griffon d’argent, d’après certains : de sable au griffon d’argent), sans qu’il ne soit cependant possible de dire avec certitude si ce Bettingen est à identifier avec la localité de Bettange dans la commune de Dippach. Les socs de charrue rappellent le caractère essentiellement agricole de la commune.

Dippach fait partie des communes originales créées au début du dix-neuvième siècle.

(source : Armorial communal du Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg 1989)

HISTORIQUE

Les localités, regroupées dans la commune de Dippach, se caractérisent toutes par une histoire qui remonte à la nuit des temps. C’est ainsi que les villages de Sprinkange, Schouweiler, Bettange et Dippach, bien que mentionnés pour la première fois au moyen âge semblent avoir des origines Celtes et Romaines documentées par les traces d’une ancienne villa gallo-romaine.

Lors de l’annexion du Luxembourg à la nouvelle République Française, les villages furent regroupés au sein de la commune de Dippach. L’influence de la République ne manque pas de se faire sentir sur les propriétés des églises de la commune, que Napoléon traversa en 1804. L’église de Sprinkange, fut construite en 1766 et était un lieu de pèlerinage très fréquenté.

La localité de Bettange est caractérisée par son château, construit en 1753 et ayant un volume tout à fait remarquable. Au fil des années, son affectation a changé plusieurs fois. Actuellement, un centre  de réadaptation pour personnes mentalement handicapées y est installé.

Lors du creusement de la tranchée du chemin de fer, on a trouvé, près de la gare de Schouweiler, les fossiles de 2 Ichthyosaures, dont l’un mesure 3,20 m et l’autre, repéré dans la direction de Pétange, 2,20 m. On a même pu dégager la queue d’un troisième animal à côté de quelques morceaux de bois calcinés de lignite et le crâne presque intact d’un Ichthyosaure. Les animaux en question vivaient pendant le « secondaire mesozoïque », il y a 185-60 millions d’années.

En l’an 11 de la République, la commune comptait en tout 705 âmes, dont 169 à Bettange, 262 à Dippach, 86 à Sprinkange et 188 à Schouweiler. Au début du 20e siècle, le nombre d’habitants a augmenté considérablement, de sort qu’un moulin a dû être construit à Sprinkange. Ayant été la proie d’incendies et l’objet de maints agrandissements à plusieurs reprises, le moulin a cessé son exploitation par les événements de la guerre 1940-45. Ce moulin, qui a joué un rôle économique important se trouvait derrière l’ancienne école primaire de Schouweiler près des eaux tranquilles du ruisseau « Mess ».

Nos villages ont été libérés le 9 septembre 1944, donc un jour avant la libération de la ville de Luxembourg par les troupes américaines.
La commune de Dippach a été heureusement épargnée des dévastations, dont bien d’autres régions du pays ont souffert, mais les pertes humaines ont laissé, au cours de cette guerre, des plaies difficilement guérissables.

Après la Deuxième Guerre mondiale, nos villages se sont attachés à reconstruire leur avenir. Ces derniers temps, ils perdent peu à peu leur caractère rural pour devenir des localités à vocation résidentielle, ce qui n’empêche pas le maintien d’une vie communautaire florissante dans tous les villages sans oublier toutefois l’importance du maintien et de la création d’activités commerciales et artisanales.

Historique détaillé de la commune de Dippach

JUMELAGE LANDIRAS

La commune de Dippach a également senti la nécessité de s’ouvrir à l’étranger, l’amenant à conclure, en 1973, un jumelage avec la commune de Landiras, située en Gironde (France) dans le vignoble des Graves.

Signature de la charte du jumelage le 10.06.1973 par les bourgmestres M. Nicolas CALMES pour Dippach et M. René REDON pour Landiras en présence de Monsieur Henry CRAVATTE, Président International des Communes et Régions d’Europe et Monsieur Alphonse CRUCHTEN, secrétaire de la commune de Dippach.

La commune française de Landiras (33-Gironde) compte 1089 habitants en 1973 et 2245 en 2014. Des échanges de citoyens, des activités sportives et culturelles communes animent ce jumelage d’année en année, alternativement en France, et au Grand-Duché.

C’est au coeur du département de la Gironde, que la commune de Landiras rassemble ses hameaux. Eloignée de la métropole bordelaise de 36 kilomètres seulement, d’un accès aisé, elle offre aux vacanciers, dans le calme, la douceur de vivre.

Grâce à sa situation géographique, elle bénéficie d’un climat aussi doux que sain. Niché dans un cadre vallonné et verdoyant, entouré de forêts aux essences variées, Landiras devient pendant les week-ends un lieu de villégiature.

Depuis le début du siècle, l’exploitation des forêts constitue l’une des sources essentielles de la prospérité de la commune. Par des replantations rapides et bien conduites, les sylviculteurs ont su garder à l’environnement naturel son charmes un peu « sauvage » et toute sa puissance d’évocation.

L’apiculture, grâce à la fleur d’acacia, ou à celle de la bruyère, offre un miel particulièrement recherché des gourmets.

Mais Landiras est, et restera un haut lieu de la viticulture girondine. Ses vignobles produisent des vins rouges ou blancs de qualité doux au palais, mais robustes de corps.

Etant donné que Landiras est située dans le vignoble réputé des Graves, une action d’acquisition de vins issus de ce terroir est organisée périodiquement par la Commission du jumelage.

Landiras au pied du château de Montferrand est un exemple typique des villages girondins, un raccourci de la vie économique et sociale du Bordelais. Ses rues, ses maisons offrent au promeneur, le vrai plaisir de découvrir un authentique art de vivre.

Témoin de sa splendeur médiévale, son église romane du XIIe siècle, par la pureté de son chevet ravira les connaisseurs.

BOURGMESTRES HONORAIRES

 

 

Monsieur Hahn Ady

Membre du conseil communal de 2000 à 2012
Bourgmestre de 2005 à 2008 inclus et de 2011 à fin 2012
Titre de bourgmestre honoraire conféré en date du 20 décembre 2012

 

 

 

 

Monsieur Bosseler Claude

Membre du conseil communal de 1982 de fin 2018
Bourgmestre de 1990 à 2005 et de 2009 à 2011
Titre de bourgmestre honoraire conféré en date du 14 décembre 2018